Cheminée de la sucrerie

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Construire vers 1860, la cheminée en pierre et brique de la sucrerie d'Auguste Nouy à Pointe Pasquereau témoigne de la modernisation de l'établissement, marquée par l'introduction d'une machine à vapeur. Cette sucrerie, fondée vers 1820 sur des terres déjà cultivées, a été profondément affectée par l'épidémie de choléra de 1865, qui a emporté soixante-dix des cent soixante travailleurs de la propriété.

À partir de 1870, après la conclusion d'un bail avec la société Souques, les cannes à sucre sont transportées par chalands vers l'usine Darboussier à Pointe-à-Pitre, cessant ainsi d'être traitées sur place. Cette évolution marque un tournant dans l'histoire de la sucrerie de Pointe Pasquereau.

Par ailleurs, la tombe de style néo-classique sur le site abrite les restes des familles Bidlet de la Quintinie et de Rozière, qui étaient propriétaires de la Retraite. Jusqu'au début du XXe siècle, les habitants avaient le droit de se faire enterrer sur leurs propres terres, une pratique commune à l'époque.